CET ARTICLE A ÉTÉ RÉDIGÉ PAR JEAN-PIERRE BERNIER
Aurora, Ontario
NOS ANCÊTRES ONT BÂTI L’AMÉRIQUE UN FORT À LA FOIS – LEUR MONDE ANCIEN N’A PAS ÉTÉ UN DÉVELOPPEMENT DURABLE MAIS UN HÉRITAGE GRANDIOSE RÉPARTISSANT DE NOS JOURS RICHESSE ET FIERTÉ PATRIMONIALE
La carte ci-dessous de la Nouvelle-France (auteur inconnu) indique qu’elle ne contient qu’une soixantaine de forts français alors que le territoire (espace bleu pâle) en comptait plus de 150. Y en avait-il davantage ? Dans son rapport détaillé de 1930 des forts et des postes de traite historiques du régime français et des sociétés britanniques de commerce des fourrures (cliquez sur ce lien, en anglais uniquement), Ernest Voorhis du ministère des affaires intérieures du Canada répond dans l’affirmative à la question posée par un dénombrement exhaustif. En outre, dans la transmission du relevé à A.S. Morton, professeur d’histoire à l’Université de Saskatchewan, le directeur du Service d’intelligence en ressources naturelles au ministère souligne que plus de 600 forts et postes de traite ont été répertoriés ensemble avec la panoplie des forts français. Il importe hautement ici de savoir qu’après la cession du Canada à la Grande Bretagne par le France en 1763 le français reste la langue parlée du commerce des fourrures en Amérique du Nord jusqu’au déclin de l’industrie vers 1870 environ.
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